Alain Bornain, Blackboard #4, 2008, Sérigraphie et huile, 210 x 297 mm.
Cette œuvre fait partie de la série Blackboard, imitant des tableaux d’école dont les écritures semblent en partie effacées. Des chiffres s’entremêlent et laissent imaginer un tableau plus grand. Alain Bornain (Genappe, 1965) joue sur la confusion entre l’image et son support. Blackboard #4 est réalisée sur papier avec la technique de la sérigraphie, rehaussée d’écritures cursives à l’oil stick (bâton d’huile solide).
Avec sa série Blackboard, qu’il débute en 1999 et qu’il poursuit toujours, Bornain se fait connaître en Belgique. Deux ans plus tôt, on retrouve déjà des tableaux d’école dans son œuvre : des petites ardoises dont les inscriptions sont destinées à disparaître. Il évoque ainsi le temps qui passe, l’absence et in fine la mort. Dès ses débuts, l’artiste souhaite travailler en parallèle sur différentes séries. Celles intitulées Blackboards, Whiteboards (dès 2000) ou Greyboards (dès 2001) sont emblématiques de son œuvre. On y retrouve des bribes de mots ou de formules mathématiques incomplètes dont la signification reste incertaine.
Alain Bornain à propos des signes en partie effacés faisant allusion au temps qui passe, à la mort inéluctable et au thème de la vanité :
« Aborder le phénomène de la dissimulation ou de la disparition, c’est autrement dit parler de la vanité des choses. Et comme toutes choses, nous aussi, nous sommes amenés à disparaître tôt ou tard… L’usage que je fais des codes génétiques dans certaines toiles vient corroborer cela. La vie est là, la matière, et puis… »
« Alain Bornain : la dissimulation peut amener une lecture qui questionne », in FluxNews, n° 26, septembre 2001, p. 29.
Détails biographiques
Avec sa série Blackboard, qu’il débute en 1999 et qu’il poursuit toujours, Bornain se fait connaître en Belgique. Deux ans plus tôt, on retrouve déjà des tableaux d’école dans son œuvre : des petites ardoises dont les inscriptions sont destinées à disparaître. Il évoque ainsi le temps qui passe, l’absence et in fine la mort. Dès ses débuts, l’artiste souhaite travailler en parallèle sur différentes séries. Celles intitulées Blackboards, Whiteboards (dès 2000) ou Greyboards (dès 2001) sont emblématiques de son œuvre. On y retrouve des bribes de mots ou de formules mathématiques incomplètes dont la signification reste incertaine.
Alain Bornain fait actuellement l’objet d’une exposition au BPS22 (Charleroi). Exposition « Amourable » visible du 01.06.2024 au 01.09.2024.